Autolib’ ouvre un nouveau centre de réparation pour ses voitures électriques
Plus de 2.000 voitures électriques, cela signifie un nombre important de réparations, mineures ou majeures, à effectuer chaque jour. Auparavant, celles-ci avaient lieu à Vaucresson. Désormais, elles se feront directement à Paris, dans le 18e arrondissement.
C’est à proximité de la Porte de la Chapelle qu’Autolib’ a implanté son nouveau garage de 3000 m². Peu visible de l’extérieur, on peut identifier les lieux grâce au ballet de véhicules de Bolloré qui y entrent et sortent. Ce centre de réparation a une seule mission : prendre soin de l’intégralité de la flotte d’Autolib’.
Faute d’avoir trouvé un garage existant disposant de l’espace nécessaire à Paris, le directeur de la flotte a choisi de transformer d’anciens entrepôts en garage. Alors qu’Autolib connaît une croissance continue, le fournisseur de mobilité parisien a anticipé le futur en optant pour un garage qui peut accueillir jusqu’à 100 voitures en même temps.
En ce moment, le garage compte en moyenne entre 60 et 70 voitures. Il faut dire qu’avec un telle flotte et un tel service, les besoins de maintenance sont importants, chaque voiture étant louée de 6 à 7 fois par jour. Les activités sur les voitures varient grandement : cela peut aller du simple lavage au remplacement du pare-brise. Malheureusement, le nettoyage prend énormément de temps, un grand nombre d’utilisateurs n’ayant aucun scrupule à abandonner leurs détritus dans les voitures.
Sur place, le personnel compte un peu plus de 40 personnes. Les techniciens et les mécaniciens assurent le service du lundi au dimanche. Cependant, recruter le bon personnel ne fut pas une mince affaire : les véhicules électriques en sont encore à leurs débuts et les mécaniciens spécialisés sont des oiseaux très rares. Il a fallu embaucher des profils différents, allant du mécanicien classique au technicien de maintenance d’ascenseur.
À chaque rapatriement, les véhicules font l’objet d’un contrôle de sécurité. Certaines technologies ont été spécialement mises au point par le garage afin d’identifier les pannes. Après quoi ils sont « relâchés » à Paris dans l’attente de leur prochain locataire.
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