Paris, un décor de cinéma toujours aussi populaire
Une fois encore, 2013 fut une année faste pour Paris en termes cinématographiques. La capitale a de nouveau attiré de nombreuses équipes de tournages, souhaitant exploiter le décor inimitable des rues et monuments de la capitale.
Que ce soit pour les téléfilms ou le cinéma, les productions n’ont cessé d’arpenter les rues de Paris durant l’année dernière. On y a notamment tourné « Le talent de mes amis » d’Alex Lutz, « Les 2 amis » de Louis Garrel, « Belles familles » de Jean-Paul Rappeneau ou encore « Le grand partage » d’Alexandra Leclere, parmi tant d’autres.
Au total, 119 productions audiovisuelles ont eu lieu l’année dernière dans la capitale, les séries télévisées ayant totalisé au final 655 jours de tournage en 2014. En ce qui concerne les téléfilms, ce sont 22 projets qui ont été tournés l’année dernière, pour un total de 126 jours de tournage.
Les courts-métrages et films d’étudiants ont totalisé en 2013 890 jours de tournage. Notamment grâce à l’implication de la ville dans ce domaine, qui finance une grosse dizaine de projets par an à concurrence de 20.000 € par production.
Le cinéma américain en force à Paris
Outre tous ces cinéastes locaux, Paris attire également de nombreuses équipes internationales. Si le gros de ce contingent est américain, la capitale accueille également des Chinois, des Britanniques, des Indiens, des Japonais ou encore des Russes. C’est le Japonais Oguri qui a passé la plus longue période de shooting à Paris l’année dernière, ayant eu besoin de 23 jours pour les plans et les scènes de Foujita.
Pour gérer ce va-et-vient incessant des cinéastes, la mairie de Paris a mis en place une structure spéciale, Paris Film, qui est chargée de l’accueil des productions, de fournir un service de conseil, mais aussi de délivrer les autorisations nécessaires pour tourner dans les rues et sur les sites gérés par la Ville. Afin de faciliter les formalités, Paris a mis en place un site bilingue qui permet de déposer les demandes en ligne. Elle encourage évidemment les producteurs à venir dans notre capitale, pour maintenir et développer son aura internationale, tout en minimisant l’impact sur la vie des Parisiens.
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